que j’ai-trouvé tant d’expreſſion à vos deux tableaus, que je veus les multiplier par mon burin ; vous ſavez ce qu’il vaut.
Adieu, chèr Parangon : ne m’épargnez jamais dans tout ce qui vous regardera, même indirectement ; un ſervice que vous me fourniſſez l’occasion de vous rendre, eſt un vrai plaisir que vous me faites.
19 auguſte,
jour de notre
fête paroiſſiale.
Mon chèr Frère : Voici une journée où
nous aurions-bién-desiré de t’avoir ! À-dîner,
mon Père nous a-tous-fait-ranger autour
de lui, ét nous a-donné ſa benediction,
ét double à moi, pour que je te la rende,
comme par la presente je te la rens de tout
mon cœur, mon chèr Edmond. Ét puis notre
bonne Mère nous a-fait nos parts de gâteau ;
ét comme elle tenait la tiénne pour la donner
aux Pauvres, elle ſ’eſt-mise à-pleurer. Et
notre Père lui a-dit : — Femme que vous
Êtes, votre Fils eſt-il donc au milieu des
Loups ét parmi des Aſſacins, que vous le
pleurez ? alons, du courage ! il faut ſe priver
de ſes Enfans pour leur bién ; ét je compte
auſſi de mettre Urſule à la Ville-. Ét notre