La Patrie, du 14 septembre 1857, annonce que Garneray « reçut à son lit de mort la lettre officielle qui l’invitait à venir retirer la médaille de Sainte-Hélène à laquelle sa vie si pénible et si honorable lui avait donné tant de droits ».
Enfin, dans la Gazette des Beaux-Arts, t. VI, p. 88, et t. X, p. 29, 108-109 et 165, nous trouvons Garneray cité par MM. Daniel Ster et Léon Lagrange, à côté de Court, Morel-Fatio, Hippolyte Bellangé, Karl Girardet, Mozin, Paul Huet, etc., etc.
Garneray, on le voit, fut considéré comme un très bon peintre. La postérité peut ne pas ratifier de tout point ces appréciations et peut y apporter des restrictions ; l’orientation et le faire évoluent et se modifient ; comme bien d’autres, Garneray est, à présent, « passé de mode » ; mais en art comme en littérature on ne doit oublier ni l’époque, ni les traditions régnantes, ni l’influence forcée du milieu, on pourrait dire l’ambiance. Tout jugement sérieux devant être établi sur ces bases, nous conclurons que, pour être de deuxième plan, Louis Garneray n’en reste pas moins un artiste de talent fort estimable et, en tant que peintre de marines, d’une science absolument rare et aussi absolument incontestable.
ŒUVRES DE LOUIS GARNERAY
PEINTURE
Sujets historiques.
- Descente des émigrés français à Quiberon. (Acquis par Monsieur. (Charles X.) Salon 1815.
- Mme la duchesse d’Angoulême au milieu de l’escadre anglaise qui l’escorta jusqu’à Calais. (Appartenait au duc d’Angoulême.) S. 1817.
- Embarquement du duc de Berry à bord de la frégate l’Eurotas. (Appartenait au duc de Berry.) S. 1817.
- Embarquement de la duchesse de Berry à bord de la frégate la Sirène. (Appartenait au duc de Berry.) S. 1817