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Page:Révéroni Saint-Cyr - Pauliska, ou la Perversité moderne, An 6.djvu/120

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peau, et regardant à fleur de neige, observait la patrouille. « Je les vois, disait-il, autour d’un feu, la sentinelle promène ses regards sur la côte. Vous sentez que le moindre objet se distingue sur ce blanc ; tenez-vous bien cachée ». Je respirais à peine, mais je prenais quelqu’espérance de les voir s’acheminer d’un autre côté, quand le guide s’écria : « juste Ciel ! droit à nous, nous sommes perdus !… Madame, du courage ! je vais suivre mon chemin, je ne crains rien moi, je suis du pays ; d’ailleurs, vous n’êtes pas la première que j’aurai eu le bonheur de sauver. Cachez-vous dans quelque crevasse, prenez ce bâton et mon chapeau que vous poserez au bout, pour que je reconnaisse l’endroit. Je reviendrai vous chercher. Du courage !… »