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nuit seulement à Vilna. Qu’on juge de ma douleur, en pensant à mes amis, privés de leur nourriture, aux cris de mon fils abandonné, au désespoir de la Colonie. J’étouffais de douleur et de fatigue, lorsqu’on m’envoya auprès du Major Alvinski, Aide-de-camp de Kockziusko. Je lui expliquai sans peine, et lui fis partager mes allarmes sur la situation de vingt infortunés.

Il me reçut avec affabilité et me proposa de m’introduire auprès de Kockziusko. Je m’y refusais constamment, attendu l’heure et mes vêtemens si peu convenables à mon rang, lorsque le Général traversa la pièce où nous étions. « Souffrez, Général, (s’écria M. d’Alvinski,) que je vous présente une des illustres victimes Polonaises ; vous voyez que la beauté, les graces, les vertus

sont