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libres le surlendemain, jour de l’attaque. Je leur montrai mon brave compagnon qui devait guider la colonne des Polonais jusqu’à nous : l’espérance s’empara de tous les cœurs, et nous fîmes un repas presque joyeux où mon guide ne fut pas oublié.

D’après nos calculs, le jour baissait, il était tems que mon guide reprît sa route ; je voulus lui confier Edvinski, et attendre près des Colons le sort qui leur serait réservé ; je leur devais ce sacrifice. La loyauté, ce sentiment de générosité qui s’accroît dans le malheur commun, m’en faisait une loi. Le Chevalier de Morsall me conjura au contraire, au nom de la Colonie, de retourner au Quartier-général pour maintenir Kockziusko dans ses bonnes dispositions. Les êtres puissans, ajouta-t-il, au sein des plaisirs oublient aisément