Page:Révéroni Saint-Cyr - Pauliska, ou la Perversité moderne, An 6.djvu/156

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» giment de Beichalovitz, et cela de l’aveu de ses camarades. Il nourrit sa pauvre mère sur sa paye, il a sauvé la vie à plus d’un voyageur, il est doux et timide comme le chamois de nos montagnes et intrépide comme un lion. Ma fille a voulu se donner un ami et non un maître. Le Bailli de Mirback a prétendu en vain l’épouser : la vertu et l’amour l’ont emporté, pouvais-je m’y refuser ! Ah Madame ! depuis l’aventure du jeune chasseur de chamois, à Roséa, les Pâtres sont humains et les pères sont indulgens ». Je m’informai de cette avanture, Jeanna en avait fait une romance ; on la pria de la répéter ; elle s’y prêta avec grace.