qu’une voix pour presser notre départ.
Jeanna en eut la force la première,
et suspendue au col de Solamor,
dont la douleur muette et concentrée
formait un contraste déchirant
avec l’expression de son amante ;
elle arriva jusqu’au seuil, où elle s’évanouit.
J’emmenai Solamor d’une main, Edvinski de l’autre, et placée ainsi entre la passion et l’innocence, troublée, attendrie, comme mon guide, nous fîmes un long trajet sans parler. Rendus à Mirback, nous nous rejoignîmes aux deux Soldats qui commençaient à être fort inquiets de notre retard. Nous prîmes également les trois grenadiers stationés à Gesnick et revînmes heureusement au Quartier-général. Plus libre d’esprit et d’ame je voulus présenter Edvinski à Kockziusko ; je m’adressai à M, d’Alvinski ;