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j’en fus reçue poliment, mais avec distraction, et l’air de recevoir une visite indifférente. J’appris bientôt qu’on avait été aux informations sur nos ressources ; que le Général, ayant trop prodigué les bienfaits de ce genre, commençait à en fuir les occasions ; que le premier prestige d’un grand nom, passé, on fermait l’oreille au malheur et on ne demandait plus que l’état de la fortune des insensés transfuges. Je vis que l’or en tout pays est le mobile des hommes, par le désir de l’acquérir, ou par la crainte de le perdre. Que d’affreuses réflexions vinrent alors m’assaillir ! Quel avenir s’ouvrit tout à-coup devant moi ! Il me restait cinquante ducats de cent mille livres de rente, et je ne pus parvenir à avoir une audience de Kockziusko ! Quelques jeunes Magnats qui l’entouraient, laissèrent échapper

  Tome I.
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