pas faire seule une route longue et périlleuse.
Je m’ensevelis donc pendant
trois jours, dans une auberge obscure,
m’informant avec avidité des
moindres dispositions qui se faisaient
et desquelles dépendait la liberté de
mes amis.
Je sommeillais encore le quatrième jour, lorsqu’à huit heures du matin, un mouvement confus dans la ville, un désordre affreux, des cris, des troupes rentrant en désordre, confondues avec les équipages, m’annoncèrent une retraite précipitée. Le cœur me battait avec violence : élancée à la fenêtre, j’écoutais avec avidité, je cherchais à démêler le résultat ; mais que conclure, qu’apprendre dans un pareil tumulte ? si ce n’est que l’armée de Kockziusko avait été repoussée. Je vis repasser le Régiment de Beichalovitz. Il était