des saillies déchirantes sur le genre
de ressource qui restait à une jolie
Polonaise ; plusieurs citations vinrent
même à l’appui. Je rougis d’entendre
des noms connus ; je me crus livrée
à la même bassesse, je dévorai mes
larmes et me retirai avec Edvinski,
au comble de l’affliction.
Je passai une nuit effroyable. Le tems des chimères avait fui et il s’agissait de prendre un parti prompt, soit que je me décidasse à aller à Bude attendre nos Colons, soit que je formasse quelque projet d’établissement dans les villes voisines ; car cinquante ducats ne me permettaient pas de réfléchir long-tems. Je me décidai à partir pour Bude, aussi-tôt que nos Colons auraient obtenu leur liberté. Ce projet me convenait d’autant mieux, qu’en rassurant mon cœur, il me donnait l’espoir de ne