sible de ne pas sourire de la figure
comique que prit à l’instant l’Italien.
Sans forces, il soupirait et éternuait
à-la-fois ; les mots expiraient
sur ses lèvres ; il bailla en ouvrant
une bouche effroyable et s’endormit
comme un bloc. Je me hâtais de me
r’habiller, lorsqu’un léger bruit que
j’entendis derrière la double porte de
l’appartement me fit soupçonner qu’on
l’ouvrait et que quelques camarades
avaient cherché à démêler notre entretien.
Le silence que nous gardions,
piqua sans doute leur curiosité, la
porte s’ouvrit doucement, Talbot passa
le premier, et s’écria en appercevant
Falso endormi : « Je m’en doutais !
cette Sirène nous jouera tous ! il
n’y a que la force… Allons, sous
mes yeux mêmes »… Aussi-tôt
cette horde infernale se précipite sur
moi, me saisit, j’expirais de déses-
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