Page:Révéroni Saint-Cyr - Pauliska, ou la Perversité moderne, An 6.djvu/206

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poir… quand tout-à-coup, un grand bruit les arrête : les portes sont enfoncées, et les caves se remplissent de soldats et de gens de justice. On s’empare des issues, et l’on arrête ces agens terribles, pendant que je m’habille à la hâte derrière mes rideaux.

« Rendez grace au Ciel, femme intéressante et industrieuse, me dit alors le chef de la garde, votre avis nous est parvenu d’une manière miraculeuse ; on n’a pas perdu un instant pour vous secourir. Mais quelque opinion favorable que nous donne votre air décent, vos malheurs non mérités sans doute, il est indispensable que vous nous suiviez au tribunal, pour donner des éclaircissemens sur toute cette affaire ». J’étais trop ravie de recouvrer ma liberté, trop en délire