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Page:Révéroni Saint-Cyr - Pauliska, ou la Perversité moderne, An 6.djvu/222

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de Fismahen, converti en hôpital, à une lieue de Francfort.

» Nous trouvant la plupart convalescens dans cette maison, nous avions la permission de nous promener dans les champs voisins. C’est là que commence la chaîne des évènemens bizarres que j’ai éprouvés : daignez y prêter quelque attention.

» J’avais remarqué plusieurs fois dans un verger, ma promenade ordinaire, une grande femme voilée et qui semblait m’observer avec le plus grand soin. Je ne pouvais attribuer à la personne fort pale, à ma figure maigrie, ces observations continuelles. Je me hazardai un jour, piqué par la curiosité, à suivre cette femme de loin. Je la vis entrer dans un parc de fort belle apparence, au milieu duquel j’entrevis un château vaste et gothique. Poussé par la même cu-