Page:Révéroni Saint-Cyr - Pauliska, ou la Perversité moderne, An 6.djvu/223

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
 Les corrections sont expliquées en page de discussion
( 207 )


riosité, j’avançai davantage chaque jour, en suivant ma promeneuse qui paraissait se retourner avec art, pour m’attirer sur ses traces. Je me hazardai à franchir la porte du parc ; cette femme feignit de ne pas s’en appercevoir. A peine eus-je fait deux cents pas, que cette porte se referma comme par un coup de vent. J’eus quelque inquiétude d’abord ; mais l’espoir de la rouvrir facilement me fit poursuivre ma promenade.

» J’arrivai à un second mur, j’hésitais à passer le seuil de l’entrée. L’espèce d’indifférence de cette femme qui feignait de ne me plus voir, ou ne me voyait plus en effet, commençait à me déterminer à la retraite. J’avais passé le seuil et me trouvai alors sous un berceau fort épais en charmille et qui dérobait jusqu’à la clarté du jour. J’allais rétrograder,