avant qu’on daignât me laisser la
vue libre. Au bout d’un tems considérable,
et qui, apprécié par ma surprise
et une espèce de frayeur, me
parut être d’une bonne heure, mon
bandeau est détaché, et je me trouve ;
jugez de ma surprise ! dans une cage
de fer, rembourée de coussinets de
satin rose, et placé en ligne avec plusieurs
animaux étrangers, qui pourtant
n’avaient pas les honneurs du
coussinet. Sur ma cage était écrit ce
mot : l’homme. Un beau singe verd
faisait suite à mon espèce, et un perroquet
placé à ma droite, semblait
se pavaner devant son nouveau camarade.
» Je crus réellement à cet aspect que ma tête était absolument dérangée. Je me touchai pour m’en convaincre, et jettai enfin les yeux sur l’appartement. J’y vois placées en cercle