Page:Révéroni Saint-Cyr - Pauliska, ou la Perversité moderne, An 6.djvu/224

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
( 208 )


quand tout-à-coup cette seconde porte se ferme brusquement, j’entends du bruit dans le feuillage, et je me vois entouré, saisi, lié par une vingtaine de femmes dont la plus âgée n’avait pas vingt-cinq ans.

» Je crus que quelque contusion à la tête m’avait laissé des vestiges. Je ne pouvais croire à cette violence ; la manière vigoureuse dont ces Allemandes me garottaient me détrompa bientôt. On passa un fichu sur ma bouche et l’on me transporta à bras dans le château. Tout ceci était d’autant plus étrange, que la plus grande gravité présidait à cette opération ; laquelle semblait commandée par la perfide femme qui m’avait attiré dans le piège.

» La marche fut lente, cérémoniale ; je fus balotté, retourné, poussé par les pieds et la tête en cent façons,