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meté. Je passai la nuit du 21, à mettre ordre à mes affaires, autant que l’effroi général, le tumulte récent le permirent. Je me retirai avec ma société à la ferme de Vilna ; là, je fus dédommagée un instant par les services touchans, les véritables regrets d’une famille attachée depuis trois siècles à la maison paternelle.

Pétrowna sur-tout, la pauvre Pétrowna ne voulait point me quitter, et ce ne fut que sur la promesse de la prendre à mon service en Italie, où je comptais me retirer, que je la décidai à attendre de mes nouvelles. Il s’agissait d’abord de nous travestir. Les postes placés sur la frontière dans un pays difficile, l’agitation répandue dans les villages, tout nous faisait une loi d’être méconnus et d’accélérer notre fuite. Je pris des vêtemens rustiques ; j’en donnai de pareils

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