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derrière la porte. Je reconnais bientôt Nircé ; le cœur me bat… mais j’entends en même-tems Mlle . Fischer : « Va mon enfant, disait la Présidente à son élève, va chercher et ramène dans mes bras ton Apollon ravissant, dont je suis en délire et que tu oses dédaigner. N’éveille point sa faible copie ; elle sera assez fatiguée demain de nos épreuves. Va, innocente Néophyte de Vénus ! c’est des mains de la candeur que j’attends la volupté. Loin de moi un froid Enée, un impudent Phaon, que le sort m’a donnés ! c’est le Dieu du Pinde, l’amant de Daphné qui m’enflame. Tu le conduiras dans notre Temple, en conservant une profonde obscurité, amie de l’illusion et des amours. »

» Alors la grande porte s’ouvre, je me cache sur le côté ; Nircé entre,

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