Page:Révéroni Saint-Cyr - Pauliska, ou la Perversité moderne, An 6.djvu/281

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en s’extasiant toujours et riant du boulet qui laisse le piede, daigne enfin choisir à Julie une autre paire de chaussures : nous achevons notre toilette grotesque, et nous voilà volontaires de Giulai par l’uniforme.

» Il fallut procéder ensuite à la coëffure après avoir été conduits à la chambrée ; la mienne fut bientôt prête, mes cheveux presque rasés depuis ma blessure, me rendaient toute préparation fort indifférente. Mais Julie !… Julie, douée des plus beaux cheveux blonds de l’Allemagne, se vit entre les mains d’un Perruquier recrue Hongrois, qui dans un instant malgré ses pleurs, taille, rogne, rassemble tous ses cheveux en une seule masse, goudronne le dessus avec un mastic noir épouvantable, relie en plomb deux tresses dorées sur ses oreilles et enfonce sur le tout, d’un

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