Page:Révéroni Saint-Cyr - Pauliska, ou la Perversité moderne, An 6.djvu/282

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coup de main brusque, un petit casque qui ne s’arrête qu’au joli nez aquilin du jeune soldat.


» Le soir, nouvelle épreuve plus pénible pour le coucher. Je vis l’instant où mon pauvre compagnon devenait le camarade de lit d’un vieux Cosaque, près duquel le Caporal Trench eût été un Adonis. Julie ne put résister à cette crainte ; son cœur se soulevait à la seule idée de respirer le même air que ce rustre. Je ne sais quelle heureuse étoile permit que ce vieux Cosaque se trouva porter sous des dehors hideux une ame généreuse et loyale, il s’amusa un instant de notre frayeur, puis fit observer à Trench la possibilité de nous donner un lit vuide qui se trouvait dans la chambrée. Le terrible Caporal fronça ses sourcils ombrageux ; mais