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Page:Révéroni Saint-Cyr - Pauliska, ou la Perversité moderne, An 6.djvu/304

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instant, et comblés des regrets de la plupart des assistans nous prîmes aussi-tôt notre route par le Tyrol, avec cinquante ducats que le Prince-Royal nous fit compter.

» Munis d’excellents passe-ports du Prince, nous marchâmes en sûreté ; mais changeâmes bientôt de projets, d’après l’effroi de Julie sur la réception qu’elle attendait de son père. Nous jugeâmes plus convenable de retourner à Francfort où nous pouvions rester sans crainte alors, et de solliciter près de la tante de Julie un pardon qu’elle seule pouvait obtenir par son ascendant sur son frère. Mais comment me présenter chez cette tante ? En vain je proposais de me tenir au faubourg d’Hanau, Julie, la tendre Julie serait morte de la seule idée de s’éloigner de moi,

» J’avais vingt-deux ans, point de