Page:Révéroni Saint-Cyr - Pauliska, ou la Perversité moderne, An 6.djvu/331

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Tyrolien pour pouvoir approcher, sans danger, de cette infortunée. Je dois vous répéter sans cesse, mon amie, qu’alors un tendre intérêt seul me dirigeait ; que l’habitude de ne voir en elle qu’un frère, qu’un ami malheureux, écartait toute impression d’amour ; mais j’en appelle à vous, le malheur commun, la pitié extrême n’enfantent-ils pas l’amitié et ses prodiges ?… Et était-ce l’instant de l’abandonner ?

» Plusieurs jeunes Tyroliens des cantons voisins, ayant paru aux exercices passés, on trouva moins étonnant le séjour d’un inconnu à Molsheim ; mais Julie souffrante ne pouvait oublier celui qui en était la cause. Tout en gémissant sur la dureté de son père, sur la perte de son estime, elle m’appellait sans cesse. Confiante et naïve, elle avoua sa

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