Page:Révéroni Saint-Cyr - Pauliska, ou la Perversité moderne, An 6.djvu/337

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ces mots, il s’appuya sur moi et nous gravîmes sur une éminence, d’où nous apperçûmes à la lueur des éclairs, la direction qu’il devait prendre pour rejoindre le château.

» Je marchais avec une émotion extrême, répondant à ses questions brièves et souvent allarmantes. Je lui appris que je travaillais dans un métairie voisine, et sur sa route. Il parut goûter mes réponses, il me dit de me tenir le lendemain, à la nuit, sous des sapins, au pied d’une croix qu’il me montra, et où il me trouverait pour l’accompagner ; car la route était longue, la fatigue très-forte pour son âge, et je remarquai d’ailleurs, que le Baron voulait qu’aucun de ses gens ne fut instruit de ses inquiétudes, et de ses démarches pour sa fille. Je m’applaudis de cette rencontre, de ce retour à la nature qui présageait le bonheur de