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» l’amour et des larmes depuis que
vous êtes ici… Oh oui ! elle
est trop dangéreuse pour lui, »
se dit-elle a elle-même, « Ernest
vous à parlé, c’en est assez ; je
vous déteste ! je vous abhore !
il faut partir à l’instant… »
Etonnée, confondue, je me soulève
avec peine et dans un désordre involontaire…
« Qu’elle est belle,
s’écria-t-elle avec plus de force,
en m’arrachant le voile dont je m’entourais,
« que je la hais !… oh !
partez, partez ;… qu’il ne vous
voie plus !… et moi aussi je
fus belle !… Ce teint flétri, ces
blessures qui me déparent, ce
fut pour lui, pour lui servir d’égide !…
Mes sacrifices seraient-ils
un crime ?… et l’amour extrême,
n’est-il donc pas une
beauté ? »