Page:Révéroni Saint-Cyr - Pauliska, ou la Perversité moderne, An 6.djvu/363

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Le tableau quoique de la plus grande beauté paraissait moderne ; je me hâtai de m’informer près du gardien, du nom du Peintre. Cet homme qui pensait qu’une simple curiosité d’artiste me conduisait dans mes questions, mit une docte lenteur à parcourir les noms des écoles, pour en venir à celle d’où sortait l’auteur du sujet. Il m’apprit enfin, qu’il se nommait Paolo Guardia. Je demandai son adresse avec feu. « Il est impossible, me disais-je, en fixant l’Enfant-Dieu, oui, il est impossible que ce ne soit pas mon fils. » Elle est folle, e stulta ! dit froidement le gardien. Oui, j’irai, repris-je, je le découvrirai fut-il aux Enfers, et je l’arracherai à ses ravisseurs… « Le Christ, en Enfer, Al infernò ! » s’écria le gardien en m’observant. Je vis l’instant où mes pro-