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pos décousus, mes élans de joye allaient faire imaginer que je me donnais pour la mère du Christ. Je sortis et volai chez Paolo Guardia.

J’eus beaucoup de peine à découvrir sa maison dans une rue retirée, sur les bords du Réno. Je fus introduite au rez-de-chaussée par une vielle femme, aux cheveux blancs, à la figure caractérisée, et qui m’observa avec attention de la tête aux pieds ; elle me fit passer dans une salle basse, remplie de bustes antiques et garnie d’une estrade, ou vaste marche-pied pour les modèles. A peine y eus-je été assise un quart-d’heure en attendant le Peintre, que plusieurs élèves, arrivent étourdiment, et s’écriant : « qu’elle est belle, » se mettent en devoir de me deshabiller. Je vis aussi-tôt la méprise, je reconnus que c’était l’heure