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Page:Révéroni Saint-Cyr - Pauliska, ou la Perversité moderne, An 6.djvu/367

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« Où est mon fils, m’écriai je avec transport ! — Votre fils, Madame, n’est plus en mon pouvoir, reprit le Peintre. » Ce mot me terrassa ; je n’y crus point cependant, j’insistai, je poussai des cris lamentables, tout fut inutile. Cet homme abominable, insensible aux accens maternels, cet artiste indigne de ce nom, m’éconduisit avec ironie et dureté ! Aucune force humaine n’eût pu m’arracher de chez lui, si je n’avais eu l’idée d’aller sur-le-champ me jetter aux pieds des juges de Bologne.

Je m’adressai à un homme probe, éclairé, bon père, humain, délicat, et je trouvai d’avance en lui des espérances fondées pour obtenir un dépôt si cher. Il me dicta toutes les démarches que j’avais à faire. D’après les lenteurs qu’apportait Paolo Guar-