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Page:Révéroni Saint-Cyr - Pauliska, ou la Perversité moderne, An 6.djvu/366

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Saisie, je supposai à cette vue, que le Peintre était un agent de celui qui m’avait ravi Edvinski, et que c’était-là un des moyens de me retrouver ; on savait que je peignais. J’imaginai qu’en peuplant ainsi les principales villes de ces tableaux ; on avait pensé que je serais frappée tôt-ou-tard de cette ressemblance dans mes recherches comme amateur, et que je volerais vers l’artiste, qui seul pourrait ainsi me découvrir. Je ne tardai pas à m’appercevoir que mes conjectures étaient justes, car je vis sur le chevalet le portrait du Baron d’Olnitz, représenté en Saturne et dévorant un enfant sous les traits d’Edvinski. Je frissonnai de tout mon corps, et connus alors le véritable ravisseur.

Cette vue me consterna, me donna toute la chaleur d’une mère alarmée.