Page:Révéroni Saint-Cyr - Pauliska, ou la Perversité moderne, An 6.djvu/377

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traire cette lettre, puisse-t-elle vous éclairer ! »

Nous lûmes avec avidité ces mots du Baron d’Olnitz ; car je reconnus son écriture :

« Je vous envoye cet enfant dont nous avons parlé et que j’avais perdu de vue. Mes émissaires ont enfin découvert l’asyle de sa mère qui m’est si précieuse ! Mais elle était absente depuis deux jours, et on ne sait ce qu’elle est devenue. Ce contre-tems me jette dans les plus mortelles inquiétudes. Une telle perte serait irréparable pour les arts. Le plus beau modèle, le sang le plus pur, les effets déjà certains de l’haleine condensée et du régime exaltant, tout contribuait à assurer le succès des plus belles expériences qui se soient jamais faites. L’amour et les arts me

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