Page:Révéroni Saint-Cyr - Pauliska, ou la Perversité moderne, An 6.djvu/386

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taisez-vous, taisez-vous, vous aurez une belle voix, avrete una bella voce, disait machinalement le Frère noir en achevant de me dépouiller, et continuant tranquillement ses observations : après quelques minutes de supplice, pendant lesquelles il agita d’horribles ferremens, il dit : cela sera facile ; répêta en me caressant, ces mots : laissez-vous petit, avrete una bella voce ; referma sa boîte et sortit, après avoir laissé une ordonnance relative au régime préparatoire.

» Je tremblais pour le jour indiqué. Le frère de Paolo vint le même soir. Cet homme, malgré la violence dont il avait usé envers moi, avait des manières douces, caressantes, et je le voyais avec moins d’horreur. Dans l’abandon affreux où j’étais, et frémissant de mon sort je pris le parti de lui confier mes