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Page:Révéroni Saint-Cyr - Pauliska, ou la Perversité moderne, An 6.djvu/387

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craintes et le traitement que j’éprouvais. Il en parut fort étonné et s’écria à part traditore ! Bientôt son frère entra, il passa avec lui dans le cabinet, et j’entendis une partie de leur conversation qui fut fort animée, — « Ce n’est pas l’intention du Baron, disait mon Maître d’écriture, après les dépenses qu’il a faites pour cet enfant ; d’après l’attachement qu’il a conçu pour sa mère, il ne souffrira pas qu’on le lui enlève, et vous paierez cher cette violence. — Bon ! le Cardinal-Legat n’est-il pas tout-puissant, reprit Paolo ? Le Baron passe pour un illuminé, un sectaire anti-papiste, on a mille moyens pour s’en défaire. — Mais, reprenait mon Maître, s’il publie vos horreurs, vous soulèverez d’indignation toute l’Italie. — Paolo éclata de rire à ce propos et re-