Page:Révéroni Saint-Cyr - Pauliska, ou la Perversité moderne, An 6.djvu/396

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» ta mère ? car à elle seule appartient de t’apprendre le secret que je t’ai promis, et qu’on ne peut plus différer de te confier par la position où tu te trouves. Réponds, Edvinski ! es-tu bien pénétré de cette idée ? Suis-je ta mère ? » S’écria-t-elle en me serrant de toutes ses forces. Entraîné, étourdi, je réponds : oui, mamam. — « Eh bien, mon fils, apprends que Paolo t’a vendu au Cardinal-Legat, pour le Conservatoire. Je t’expliquerai après toute l’étendue de ce mot. Apprends que tu es un homme, et qu’on veut t’arracher ce beau titre. C’est à ta mère éplorée à sauver son ouvrage. Connais par quels moyens tu serais réduit à cet état humiliant… » Hors de moi, le visage en feu, je ne pouvais respirer ; l’étonnement, un état inconnu jusque-

là,