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nuits dans ces précautions : nuits pendant lesquelles Zéphirina ne manquait jamais de m’apporter des alimens dont j’étais privé par la diette. Le quatrième jour, je sommeillais faiblement tandis que Zéphirina était plongée dans un profond repos ; j’entends tout-à-coup parler dans la chambre au-dessous de moi, je prête l’oreille avec attention ; le crépuscule commençait à paraître, et Zéphirina assoupie, n’avait point encore songé à descendre. Je n’osais la réveiller, de peur d’être découvert par le passage, et par la personne qui était dans son appartement. J’étais dans le plus grand effroi, quand j’entendis Paolo qui appellait doucement sa sœur, la croyant dans son lit. « Voilà Taillandino, lui disait-il, il va opérer Edvinski à l’instant ; car il craint son dépérissement ; et la cure aura

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