monte au Ciel, c’est sûr, e sicuro.
A ces mots Paolo poussa un cri de
fureur, et en disant : serait-il possible,
possibile ! il se mit à visiter la toile
du plafond dans toute l’étendue de
la chambre. Enfin, il trouva l’orifice
pratiqué sous mon lit ; car la
toile reclouée se détacha ; j’entendis
plus distinctement leurs discours,
et qu’ils montaient par la même
voie que Zéphirina. Le jour paraissait.
Je n’avais osé respirer, et n’eûs
plus que la ressource de feindre de
dormir. Quel tremblement me saisit,
quand je les vis sortir tous deux de
dessous mon lit ! Zéphirina était dans
un désordre extrême ; mais que la
chaleur semblait pourtant autoriser,
Taillandino en appercevant notre état
ouvrit une bouche d’étonnement si
grande que j’en frissonnai. Paolo voulût
rejetter le drap sur sa sœur, Tail-
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