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de Taillandino avaient un air factice et d’habitude qui me consternait. Il me palpait de ses mains énormes ; il me présenta ensuite un bonbon que je refusai d’abord ; mais qu’il approcha fortement sur mes lèvres ; je tremblais, je n’osai refuser, je les ouvris, et tout-à-coup, dans ses longs doigts, ce bonbon se développa, et devint un baillon, que le Frère son digne acolyte, placé derrière-moi, sans que je m’en fusse apperçu attacha fortement sur mon col. Il me fut impossible alors de pousser un cri, et je ne pus que pleurer. Ils n’y firent aucune attention, me voyant hors d’état de me faire entendre, et m’ayant lié les mains et les pieds aux épaules, ils se mirent alors à leur aise, ôtèrent leurs habits noirs et gras et retroussèrent leurs manches ; après quoi l’on