m’étendit sur une table. Paolo m’observait
gravement avec une loupe,
pendant que les deux Frères opérateurs
préparaient leurs instrumens : à
cet aspect je fis de vains efforts pour
me débarrasser de mes liens ; mais
l’instant fatal était arrivé. L’aide
m’empêcha fortement de remuer.
Taillandino huma une prise de tabac,
puis approcha un ferrement
brillant… j’en sentais déjà la pointe ;
c’était fait de moi ! Tout-à-coup on
frappe à coups redoublés à la porte
du premier cabinet. Taillandino reste
le bras suspendu… : les coups recommencent
et l’on crie qu’un Huissier
demande Paolo. Taillandino allait
reprendre l’opération quand Paolo
revient tout agité, avec un papier
qu’il appellait sommation. Il fait
passer les deux Frères par une porte
dérobée, me délie vivement et me
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