Page:Révéroni Saint-Cyr - Pauliska, ou la Perversité moderne, An 6.djvu/458

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comme un ami fidèle et désintéressé. Le Ciel a permis que je vous aie rejoint à Rome, et si je n’ai pu vous arracher à vos ravisseurs, j’ai eu le bonheur de trouver leur repaire, et la certitude que l’innocence est enfin triomphante après tant de revers. »

Je remerciais mon jeune ami, lorsque la voiture s’arrêta au pont-levis de la forteresse ; il fallut nous séparer. Durand me quitta les larmes aux yeux, et avec les protestations les plus fortes de ne rien négliger pour ma délivrance. Il s’éloigna enfin, et nous descendîmes au milieu des gardes.

Je ne m’arrêterai pas à décrire les antres sombres, les ponts voûtés en fer, sous lesquels des bras du Tibre comprimés, s’éloignent en bouillonnant ; les cavernes couvertes d’une mousse humide, chevelure hideuse de rochers