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et de blasphêmes, cessa au mot de
silence ! prononcé par le premier Huissier,
et les Juges descendirent sur
les marches de la grande porte de
leur salle, au bout du souterrain.
Un silence d’effroi et d’horreur régna
pendant quelques minutes. Alors un
des Juges lut un exposé des motifs du
jugement, assez long, puis il passa
aux sentences particulières. J’étais si
saisie que je ne puis me rappeller le
contenu des motifs et convictions ;
le seul souvenir des sentences m’est
resté !
— La Comtesse Pauliska, dit la voix qui avait porté les conclusions… je frémis ! — « mise en liberté, ainsi que son fils et Benoît Durand. » — Je faillis m’évanouir de joye. A peine pus-je entendre les jugemens suivans :
— « Marie-Léopolde Guardia, dite