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Je devais, le lendemain, faire la course des Eaux de Tornisk, avec toute la société d’Ust. J’engageai Ernest à s’y trouver comme par hasard ; mais sur-tout à y venir avec le Major Dejanieck, quelqu’ami raisonnable, et non avec la troupe des jeunes Magnats étourdis. Il me le promit et m’accompagna jusqu’aux portes de la ville, où je retrouvai mon laquais.

A peine cinq heures du matin sonnaient, que la place fut couverte de traineaux, de chevaux et de chars. Les hommes en habits de chasse, les femmes en amazones, la multitude de valets, tout donnait aux préparatifs de notre petit voyage cet air de Cour dont nous étions privés depuis si long-tems. L’Archevêque de Varsovie, Mesdames de Virrick, d’Arnoldi, de Fustemberg se réunirent. Je fus placée dans la ca-