lèche de M. d’Olnitz ; mais toutes les
voitures étant découvertes, je sauvai
un tête-à-tête fâcheux. Trente
à quarante cavaliers entourant dix
voitures, formèrent le cortège bruyant
et joyeux qui partit comme
l’éclair. Les chevaux sont fort bons
en Hongrie ; nous fûmes à Hann en
deux heures, et rendus à une heure
après midi aux Eaux.
Le fracas de notre entrée étonna un peu les bons habitans. Je remarquai pourtant que cette folie bruyante de la part de réfugiés, leur parut indiscrette. Quelques vieillards même haussèrent les épaules ; mais jouir à tout prix, telle était notre devise. Nous nous répandîmes bientôt dans la ville et les salles de bain. Des douches, des béquilles, des infirmes de toute espèce nous parurent un spectacle fort triste et nous rentrâmes au Lion-d’Or,