Page:Révéroni Saint-Cyr - Pauliska, ou la Perversité moderne, An 6.djvu/71

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voix pouvait flatter encore des oreilles italiennes.

Après le concert, plusieurs Officiers nous proposèrent de voir le Club de Tornisk. Nous trésaillîmes d’étonnement à ce mot. — Comment, s’écria-t-on : le Roi de Hongrie se décide-t-il à tolérer de tels rassemblemens ? — « Ils sont secrets, reprit le Major, en souriant : daignez nous suivre, Mesdames, et vous pourrez avoir les honneurs de la séance, sans vous compromettre, ni les effrayer ». La curiosité l’emporta et nous demandâmes à voir cette assemblée. Nous traversâmes ensemble un verger qui conduisait à une grange retirée, au fond d’un amas de maisons, tous marchant en silence et avec les plus grandes précautions pour n’être pas entendus. Arrivés à la grande porte, nous regardâmes à travers les ouvertures

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