Aller au contenu

Page:Révéroni Saint-Cyr - Pauliska, ou la Perversité moderne, An 6.djvu/72

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
 Les corrections sont expliquées en page de discussion
( 56 )


des planches et distinguâmes à peine autour d’une espèce de table placée sur des tonneaux et à la lueur d’une lampe éclairant faiblement cet antre lugubre, un rassemblement d’individus en robes noires. Nous regrettâmes que, nous tournant le dos, il ne pussent montrer leur figure. Mais nous remarquâmes cependant à leur contenance qu’ils étaient fort agités, quoique sans proférer une syllabe.

Le Président, d’une taille beaucoup plus élevée, avait sur les yeux un chapeau rabattu énorme. Couvert d’une immense robe noire, il était appuyé sur un in-folio que nous supposâmes être un projet de constitution, sur lequel il paraissait profondément rêver. Nous faisions mille raisonnemens sur cette silencieuse assemblée et ces nouveaux philosophes, quand tout-à-coup la porte s’ouvre,