à ruer, à gambader en agitant vainement
la sonnette. Bientôt c’est une
confusion, un vacarme vraiment comique,
et qui se termine par l’arrivée
du valet d’écurie qui, distribuant
à chacun des Membres de vigoureux
coups de fouet, les renvoye chacun
à leur place. Les Officiers impériaux
rirent beaucoup du dénouement, et
en acceptèrent l’augure ; je ne conclus
pas ainsi : Véritable amie de la
liberté Polonaise, je leur dis que l’abus
n’était pas la chose. Pradislas, né
violent, crut voir une épigramme,
et allait s’emporter ; je prévins cette
explosion en l’entraînant.
Nous nous répandîmes bientôt dans les vergers qui avoisinent Tornisk. La société était vive, animée, rayonnante de joye et de plaisir. Je donnais le bras à M. d’Olnitz, satisfaite, ennivrée de la présence de