Gerboski pour en apprendre davantage ;
elle me repousse avec terreur,
me met un mouchoir sur la bouche,
relève la glace par un secret connu
d’elle, et s’éloigne avec sa clarté
lugubre, comme un phantôme qui
vient d’apporter une prédiction funeste.
Il est impossible de décrire
l’impression épouvantable que laissèrent
en moi cet écrit, ce mystère,
ces présages horribles. Je n’en sortis
que pour tomber dans un accès de
désespoir, pendant lequel je me suspendis
avec fureur au cordon de la
sonnette… Quel fut mon étonnement
lorsque loin d’entendre un timbre,
et de voir arriver les gens, j’entends
un grondement sourd, comme celui
du tonnerre derrière les lambris, je
vois s’élever par des ressorts cachés
des grilles dans les croisées, la glace
s’abaisser, le Baron paraître, vêtu
Page:Révéroni Saint-Cyr - Pauliska, ou la Perversité moderne, An 6.djvu/83
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
( 67 )