Page:Révéroni Saint-Cyr - Pauliska, ou la Perversité moderne, An 6.djvu/83

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Gerboski pour en apprendre davantage ; elle me repousse avec terreur, me met un mouchoir sur la bouche, relève la glace par un secret connu d’elle, et s’éloigne avec sa clarté lugubre, comme un phantôme qui vient d’apporter une prédiction funeste. Il est impossible de décrire l’impression épouvantable que laissèrent en moi cet écrit, ce mystère, ces présages horribles. Je n’en sortis que pour tomber dans un accès de désespoir, pendant lequel je me suspendis avec fureur au cordon de la sonnette… Quel fut mon étonnement lorsque loin d’entendre un timbre, et de voir arriver les gens, j’entends un grondement sourd, comme celui du tonnerre derrière les lambris, je vois s’élever par des ressorts cachés des grilles dans les croisées, la glace s’abaisser, le Baron paraître, vêtu