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de noir… En un mot, je m’apperçois que je suis moi-même l’artisan de ma captivité, — « Il n’est plus tems de feindre, me dit cet homme étrange », en descendant de la niche et s’asseyant à mon côté ; « si la raison ou la persuasion eussent pu vous amener à mes vues, à pénétrer avec moi dans le sanctuaire de la nature, vous seriez libre ; mais livrée à un goût ridicule pour un écolier, vous êtes imbue encore de préjugés ridicules, tombeau des connaissances sublimes, comme des jouissances célestes auxquelles je vous destine. Souffrez-donc que je m’assure de vous, jusqu’à à ce que vous n’ayez plus d’autres liens que des désirs ardens de vous initier dans nos mystères sacrés ».

Cet homme bizarre gardait le même