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Page:Révoil - Les animaux historiques.djvu/70

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ANIMAUX HISTORIQUES

récompenser de l’avoir sauvé dans une déroute, voulut que désormais il vécût en liberté, et à sa mort lui fit élever un tombeau dans la ville du Caire ;

Babieça, le cheval du Cid ;

La haquenée blanche que, pendant plusieurs années, la ville de Naples fit présenter au pape, et qui était dressée avec tant d’art, qu’elle se mettait à genoux en arrivant auprès du Saint-Père, et semblait lui demander sa bénédiction.

Nous ne parlerons pas du fameux coursier de Don Quichotte, Rossinante, qui trotta, dit l’histoire, une seule fois dans sa vie ; mais nous enregistrerons le nom du cheval que lord Wellington montait le jour de la bataille de Waterloo, et qui fut enseveli, par l’ordre de ce duc, avec tous les honneurs militaires. Il s’appelait Copenhague.

Sous le règne de Henri II, le duc de Nemours était partout cité à cause d’un tour de force équestre qu’il avait exécuté plus d’une fois en descendant au grand galop les degrés de la Sainte-Chapelle, à Paris, sur un roussin nommé le Réal.

Le redoutable conventionnel Robespierre ne put jamais parvenir à se tenir solidement à cheval. Après un mois de leçons et d’essais malheureux dans le parc de Mousseaux, force lui fut d’y renoncer. Cette circonstance donna lieu à un fait