dont il s’agit ; et c’est par la soudivision du noyau parallélement à ses différentes faces, et quelquefois dans d’autres sens encore, que l’on parvient à cette connoissance.
Supposons d’abord que le noyau soit un parallélipipède qui n’ait pas d’autres joints naturels que ceux qui sont parallèles à ses faces, et choisissons pour exemple le rhomboïde de la chaux carbonatée. La soudivision de ce rhomboïde, par des plans toujours plus rapprochés entre eux, donnera des rhomboïdes semblables à lui, et qui iront en diminuant successivement de volume ; et si l’on continue cette division par la pensée au delà du terme où les petits solides seroient devenus insensibles à l’œil, on sera conduit à des rhomboïdes d’un tel degré de ténuité, que l’on ne pourroit plus les diviser ultérieurement sans les analyser, c’est-à-dire, sans rompre l’union des principes chimiques qui les composent. Ces rhomboïdes situés, en quelque sorte, sur la limite de la division mécanique, sont ce que nous appelons les molécules intégrantes de la chaux carbonatée, pour les distinguer des molécules élémentaires de la même substance, qui sont, d’une part, celles de la chaux, et d’une autre part, celles de l’acide carbonique.
91. Prenons pour second exemple le dodécaèdre à plans rhombes (fig. 7), qui ne peut être non plus soudivisé que parallélement à ses faces. Je dis que dans ce cas la molécule intégrante sera un tétraèdre. Pour le prouver, nous remarquerons que l’une quelconque des arêtes du dodécaèdre est parallèle à deux faces opposées de ce solide. Ainsi l’arête ol est pa-