Page:R.-J. Haüy - Traité élémentaire de physique - 1803 - Vol 1.djvu/119

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
68
TRAITÉ ÉLÉMENTAIRE

rallèle aux faces rsyx, puzh ; l’arête pu est parallèle aux faces olrs, ahzq, et ainsi des autres ; d’une autre part, l’une quelconque des petites diagonales d’un des rhombes est aussi parallèle à deux faces opposées : par exemple, la petite diagonale qui passe par les points o, t, est parallèle aux faces rsyx, puzh ; donc si l’on soudivise le dodécaèdre parallélement à ses différentes faces en faisant passer, pour plus de simplicité, les plans coupans par le centre, ces plans, pris trois à trois, passeront toujours par une petite diagonale telle que ot, et par deux arêtes contiguës à cette diagonale, telles que os, ts, ou bien ou, tu, c’est-à-dire, que ces plans intercepteront deux triangles isocèles ost, out, sur la surface de chaque rhombe ostu ; mais ils passent en même temps par le centre : donc ils détacheront des tétraèdres, dont le nombre sera de 24, c’est-à-dire, double de celui des faces. La fig. 8 représente séparément le tétraèdre, qui a pour face extérieure le triangle ost (fig. 7), et l’on démontre que les quatre faces de chaque tétraèdre sont des triangles isocèles, égaux et semblables : c’est une suite de l’égalité et de la similitude qui existent entre les rhombes de la forme primitive elle-même.

92. Le prisme hexaèdre régulier, que nous choisirons pour troisième exemple, n’admet de même de soudivisions que dans des sens parallèles à ses différentes faces ; et il suffit de jeter un coup d’œil sur la fig. 9, où l’on a tracé sur l’hexagone régulier qui représente la base du prisme, des lignes indicatives des soudivisions, pour concevoir que la forme de la molécule