position et des molécules dont elles sont l’assemblage, on y voit que le progrès du décroissement en largeur, qui contribue, par exemple, à la formation de la partie additionnelle EOLqp, et qui a lieu parallélement à l’arête OI et à son opposée, étant plus rapide que celui du décroissement en hauteur, qui se fait parallélement à l’arrête EO et à son opposée, les deux faces qui naissent du premier doivent être plus inclinées que celles qui sont produites par le second ; en sorte que chaque pile de lames décroissantes ne se termine plus en pointe, mais en arête pq : de plus, chaque trapèze, tel que OpqI (fig. 14), qui résulte du décroissement en largeur, étant sur le même plan que le triangle OtI, par une suite de ce que le décroissement en hauteur qui détermine celui-ci n’est que la répétition en sens contraire du décroissement en largeur, l’ensemble des deux figures forme un pentagone pOtIq ; d’où il suit que le solide secondaire est terminé par douze pentagones égaux et semblables, à cause de la figure régulière du noyau, et de la symétrie des décroissemens.
Si l’on suppose que les décroissemens agissent suivant deux autres lois, dont l’une soit toujours l’inverse de celle qui se combine avec elle, de manière qu’il y ait trois ou quatre rangées, etc., soustraites en largeur et autant en hauteur, le résultat sera encore un dodécaèdre à douze pentagones égaux et semblables ; et il est bien évident que tous ces dodécaèdres différeront, soit entre eux, soit avec le précédent, par la mesure de leurs angles. Pour que l’existence de la loi, dont nous avons fait dépendre celui-ci, soit démontrée, il