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Page:Raban - Justine, ou Les malheurs de la vertu, 1836.djvu/11

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INTRODUCTION.

Le bonheur n’est qu’un mot ; le malheur est une chose qui résulte de faits, et rien n’est absolu comme un fait. On rêve le bonheur, on ne le goûte nulle-part : le malheur, au contraire, se perçoit par tous les sens ; il pénètre par tous les pores jusqu’au cœur de l’homme ; il constitue, pour ainsi dire, l’état normal de l’humanité telle que l’a faite cette longue